« Au bord des murs invisibles » ce sera des portraits de FEMMES ET LEURS VIES CITADINES.

Le spectacle abordera le thème de la ville, comme dans l’opus 1. Ce sera un kaléidoscope de courses citadines sur l’essoufflement qu’elles engendrent. Il y aura aussi, de la chanson, une montagne de photos comme une fenêtre sur la ville, entre les mots et dans le recoin de leurs appartements, pour jeter un regard sur ce qu’on ne voit plus dans notre quotidien. Un parcours solitaire à plusieurs visages, en baskets et à talons. Elles sont plusieurs à cette adresse, à se mettre à nu, sans détour. Désemparées, égarées, échouées, paumées ou joyeuses mais toutes en plein cœur de leur ville, en pleine tempête, elles refusent la fatalité. Elles se battent ! Un regard pluriel assaisonné de drôleries et de surprises qui, on l’espère, vous donnera l’envie de ralentir.

CONNAISSEZ-VOUS L’EFFET ANXIOGÈNE DE NOS VILLES ? CETTE SENSATION DE COURIR ? ET CELLE DE SE PERDRE ?

Pour cet OPUS 2, l’idée est d’écrire la suite de « Au pied des monumentales petites choses ».

Elles se sont mariées, elles ont divorcé, eu des enfants ou pas, se sont reconverties, les plus jeunes ont trouvés un job. Cléone serait par exemple devenue journaliste (politique ou reporter). Charlotte, qui ont le suppose dans l’opus 1, a démissionné de l’Education Nationale, s’occuperait alors de sa mère, malade d’Alzheimer… L’une d’elle aurait déménagé pour laisser la place à une nouvelle voisine dans l’immeuble. Par exemple à Adelaïde, qui a immigrée de force à l’âge de 8 ans, puis a travaillé toute sa vie dans un « Foyer pour jeunes en réinsertion » (ces deux derniers personnages cités, serait notamment construit autour de recueil de témoignages lors de résidence d’écriture). Eva », la psy et sa patiente, qui nous parle de son problème à trouver l’amour sur les réseaux sociaux, ou encore Lili, modératrice de réseaux sociaux, devenu insensible devant ses films d’horreurs préférés etc… Peut-être encore que le spectacle démarre avec une jeune fille SDF, Yelle, portant le sujet de la maternité/parentalité (en parlant de sa mère) et des difficultés a être et se sentir non binaire aujourd’hui. Tout ça est pour l’instant une liste de possibles dont le choix final sera fait lors des résidences et rencontres et afin de tendre vers un équilibre sur l’écriture globale. Les idées et sous thèmes possibles a traité ne manquants pas ! Ces histoires de femmes seront dans tous les cas nouvelles et accessibles bien évidemment sans avoir vu l’OPUS 1. Peut-être même que ses femmes seront toutes des nouvelles, que nous ne retrouverons pas les femmes de l’OPUS 1 dix ans plus tard mais que nous changerons carrément d’immeuble et de quartier, qui sait !

– Marie-Juliane Marques