A voir

Veillons et armons-nous en pensée (suite)

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Au Théâtre National de Strasbourg, Salle Jeanne Laurent
Les 10 mars à 18h et 11 mars à 17h


Par Jean-Louis Hourdin

lecture de Détruire la misère de Victor Hugo et de poèmes de Bertolt Brecht

conçu avec la complicité de Gérard Bonnaud, François Chattot et Paul Fructus

« Le monde change. Radicalement. Comme jamais dans l’Histoire. Nous le savions. Nous ne le croyions pas. C’est là. Nous sommes entourés d’assassins. Nous ne pouvons plus continuer la (le) geste théâtral comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant. Il nous faut inventer, et inventer, c’est penser à côté (Einstein). Aucun travailleur, quel que soit son métier, ne peut plus ignorer la violence que certains imposent à tous, et, de ce fait, il nous faut changer notre façon de travailler et de vivre. (…) Pleurons, puisque la catastrophe est en route, mais en travaillant, plutôt que de pleurer sans avoir rien fait. Il nous faut faire un poème d’aujourd’hui, joyeux et terrible, sous le regard de nos morts et de celui de nos enfants pour qu’ils puissent dire que nous avons travaillé sérieusement. Il nous faut résister. Face aux menteurs qui décrètent la fatalité de la fin de l’Histoire, de la fin de la lutte des classes, de la fin des idéologies, de la fin des utopies. Face aux oiseaux de mauvais augure qui nous imposent leur fatalité du tout économique et de l’ultralibéralisme, nous, nous disons qu’il n’y a pas de fatalité si ce n’est celle, rebelle, des poètes. »                                                                                                                                                    – Jean-Louis Hourdin –

Entrée libre
Réservation indispensable, jauge réduite –  Réserver par téléphone 03 88 24 88 00

Formé à l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg entre 1966 et 1969, Jean-Louis Hourdin joue sous la direction de Hubert Gignoux, Pierre-Étienne Heymann, André Steiger, Gaston Jung, Robert Gironès, Peter Brook, Jean-Pierre Vincent, Jean Jourdheuil et Jean-Paul Wenzel. Animé par les idéaux des pionniers de la décentralisation théâtrale, il fonde avec Arlette Chosson en 1976 le Groupe régional d’action théâtrale et culturelle, plus connu sous le nom de GRAT. Il crée avec Jean-Paul Wenzel et Olivier Perrier les Rencontres théâtrales à Hérisson en 1976. En 2006, il rachète la Maison Jacques-Copeau à Pernand-Vergelesses et créé l’association La Maison Jacques Copeau qui accueille des formations professionnelles. En 2014, le ministère de la Culture et de la Communication décerne à la Maison Jacques-Copeau le label « Maison des Illustres ».

A lire :

Article de Jean-Pierre Thibaudat pour le blog Médiapart

Interview de Yannick Butel pour le blog “L’insensé”